Avec The Big Burn, Joe Henderson (scénario), Lee Garbett (dessin) et Loughridge (couleurs) signent un comic haletant, mélangeant romance criminelle, action spectaculaire et incursion fantastique dans l’au-delà. Le tout porté par une atmosphère à la fois sombre et surprenante.
© The Big Burn #1 Cover B - Couverture alternative par Tula Lotay
Lee Owen et Carlie vivent comme les Bonnie et Clyde modernes, multipliant les braquages audacieux. Mais leur cavale prend fin lorsqu’ils sont arrêtés.
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Alors que tout semble perdu, le Diable en personne leur propose un marché : la liberté en échange de leurs âmes. Sans hésiter, ils acceptent.
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Le prix est pourtant terrible : sans âme, plus de passion, plus de saveur dans la vie. Pertes qu'ils ne réalisaient pas au moment du deal...
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Plus tard, Owen entrevoit l’éternel supplice qui l’attend en Enfer. Refusant son sort, il met au point un plan fou : réunir une équipe de damnés pour organiser le casse ultime… cambrioler l’Enfer et récupérer leurs âmes.
The Big Burn propose un concept très intéressant. Et s'il n'était pas trop tard pour Owen & Carli? Vendre leur âme n'avait-il pas scellé leur destin ? Peuvent-ils se jouer du diable pour retrouver leur humanité ? Comment réaliser un braquage dans un endroit qu'on ne peut même pas trouver sur une carte? Et s'ils arrivent jusque là... Comment passer inaperçu ou même échapper à la colère du Diable ?!
Dans l'ensemble, la lecture est satisfaisante et pleine de rebondissements malgré une paire d'éléments un peu trop faciles à anticiper. La fin du récit apporte une vraie conclusion à l'histoire d'Owen & Carli tout en laissant apercevoir une possible suite à la série.
Sur un plan visuel, un dessin plaisant et un trait précis nous accompagnent tout au long du comic sans extravagances. Ne vous attendez pas à un enfer en flammes ou à un diable exagéré, cornu et à la peau rouge. Non ici le diable prends l'apparence d'un homme bien vêtu, imposant et charismatique dont seuls les yeux rouges délivrant un regard froid trahissent la nature supernaturelle.
Bonus : les magnifiques variants cover proposées à la sortie du comic aux US sont présentées à la fin de l'album. Présentant parfois une vision bien plus fantastique de notre antagoniste favori.
Et si la gravité disparaissait du jour au lendemain ? Vingt ans après ce bouleversement, l’humanité survit dans un monde où le moindre faux pas peut vous emporter dans l’infini. Pour Willa, née à l’aube de ce cataclysme, voler est un rêve d’enfant… jusqu’à ce qu’elle découvre qu’un danger bien plus grand se profile.
Avec son mélange d’action criminelle et de fantasy infernale, The Big Burn réussit à accrocher le lecteur. Malgré quelques éléments plus prévisibles, l’album offre une aventure nerveuse, visuellement maîtrisée et portée par un duo créatif. Un comic à ne pas manquer où l’amour, la damnation et la rébellion s’entrechoquent.